27/09/2009

{65} Le Monde : "Poly-Rythmo à Marseille" 26/09/09
















samedi 26 septembre 2009, 14h59 by LeMonde.fr

Quand les pop stars du groupe britannique Franz Ferdinand sont en vacances, elles apprennent à faire de la musique africaine. Et pour vérifier la chose, il fallait être à Marseille, vendredi 25 septembre, lors de la deuxième soirée du festival Marsatac, qui se poursuit jusqu'à dimanche. Sur scène, avec l'orchestre Poly-Rythmo de Cotonou (Bénin), Paul Thomson et Nick McCarthy, respectivement batteur et guitariste de Franz Ferdinand, livraient joyeusement le résultat d'une semaine de répétitions.
Poly-Rythmo, ce sont onze complices de 60 ans, à l'assurance décontractée (ils ont commencé à la fin des années 1960) face à deux blancs-becs admiratifs, mais un peu perdus. Il y a quelques mois, Poly-Rythmo ignorait l'existence des Britanniques. L'inverse n'était pas vrai. Passionnés par l'histoire des grands orchestres de l'Afrique de l'Ouest, qui animèrent les années 1970 (l'Orchestra Baobab du Sénégal, Bembaya Jazz de Guinée ou encore le Ok Jazz tout-puissant de Kinshasa), les Franz Ferdinand sont tombés sous le charme particulier du Poly-Rythmo, l'un des rares à ne pas avoir bénéficié d'un retour en grâce ces dernières années.
La rencontre doit beaucoup à la chance, mais aussi à Elodie Maillot, jeune journaliste qui s'est improvisée imprésario à la demande du Poly-Rythmo.

"Je venais d'accepter leur proposition, et me retrouve quelques semaines après à interviewer les Franz Ferdinand, qui au hasard de la conversation, me glissent que leur groupe favori du moment s'appelle Poly-Rythmo. Je leur ai proposé de les rencontrer."
Réunie à Paris quelques jours avant le concert, la drôle de troupe a échangé des morceaux, tâtonné, cherché comment fondre leur univers relié par une même passion de la danse, de la transe, des rythmes disco jusqu'aux ambiances vaudous qui imprègnent les compositions de l'orchestre béninois. Un défi délicat quand la barrière de la langue n'autorise pas les subtilités, et que le temps manque.
Le résultat s'en ressentait. Encore fragile, leur fusion restait bancale, très en deçà des espoirs suscités par une rencontre touchante de sincérité. Et de l'enthousiasmante version studio que nous avons pu écouter avant sa sortie 'alternative', sur Internet ou en vinyle, d'ici quelques mois.


http//www.lemonde.fr/culture/article/2009/09/26/drole-de-rencontre-a-marsatac_1245534_3246.html#xtor=AL-32280184
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Thanks so much *****Andy Trax*****
and *****Pirlouiiiit / LiveInMarseille*****
for your superb photos.
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Andy Trax album :
Pirlouiiiit & LiveInMarseille :

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Odile de Plas (Marseille, envoyée spéciale)

Qu'il me soit permis d'ajouter que les trois titres de Franz Ferdinand




aussi patauds qu'ils aient pu être n'ont en aucun cas gâchés le bonheur de voir enfin le Tout Puissant Poly-Rythmo De Cotonou Benin nous envoûter, ici même ! Mais je vous en dirai plus dès que je serai redescendu sur terre...

Z j A k

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